Après le coup de massue du résultat brut de dimanche dernier, Olivier Charlas et Jérôme Suderie avaient certainement la bonne réaction. «Nous allons nous remobiliser et remporter ce match retour. Les comptes, on les fera après la rencontre». La vérité est effectivement là. L’USL n’a plus rien à perdre et n’aura aucune pression, sinon celle de rectifier la sensation d’impuissance de dimanche dernier. «Ce qui m’embête le plus, c’est que nous n’avons pas montré notre vrai visage», ponctuait Olivier Charlas. Sous-entendu, l’USL montrera son vrai visage lors du match retour aux Martiagues, qui, en cas de non-qualification, sera la dernière sortie officielle de la saison de l’USL sur sa pelouse. Plus de 20 points d’écart et 3 essais à marquer de plus que l’adversaire. C’est l’étendue du problème pour rester en course.

Pour venir à bout du Coq, il faudra effectivement que l’USL rectifie le tir, avec un effectif amoindri par la suspension de Florian Guchens et la blessure au genou de Matthieu Gilibert. Pour le reste, les coaches de la Save devraient pouvoir compter sur les retours de Kevin Daneau (qui n’a joué que cinq petites minutes dimanche dernier), de Bruno Cot (rétabli d’une méningite) et de Damien Sottom (ça y est, il est papa). Mais au-delà des hommes, l’USL devra montrer son envie et sa détermination (dans le combat, de l’efficacité dans sa construction des groupés pénétrants, de rigueur défensive (il faudra bloquer les jambes des attaquants de Leguevin), d’initiatives tranchantes (on a vu que Maret et Neveu étaient arrivés à créer du doute) et d’une conquête sans faille afin de priver l’adversaire de ballons.

A L’Isle-en-Dodon (dimanche à 15 heures), L’Isle-en-Dodon/Léguevin.