L’Isle-Dodon a montré plus d’envie que l’UCF

> L’ESSENTIEL

Entre Commingeois, il s’agissait bien là d’un match capital. Les recevants avaient le spectre de la relégation devant eux et jouaient une de leur dernière chance, alors que les visiteurs devaient s’imposer pour quasiment assurer leur qualification.

D’entrée, les locaux se montrent plus déterminés et prennent logiquement le score. Entre leur indiscipline et la sortie de leur charnière sur blessure (1re et 40e minutes), les Rouges restent pourtant à hauteur à la mi-temps et misent sur leur banc dans le deuxième acte. C’était sans compter sur le courage et la résilience des l’Islois archi-dominés après les citrons, mais qui ont su profiter de quelques mauvaises décisions des Foussereto-cazériens pour rester à hauteur et garder l’espoir, puis porter l’estocade à la dernière minute, réalisant la bonne affaire de la journée.

> LES HOMMES

Le capitaine l’Islois Gilibert a montré la voie à une équipe qui n’avait plus que sa volonté pour survivre. Berges n’était jamais bien loin dans son sillage. Derrière, Degers a su créer de larges brèches dans la défense bleu et rouge. À l’UC, le puissant Rigal et l’hyper-actif Dubreuil méritent la mention alors que le banc n’a pas eu le rendement attendu.

> ILS ONT DIT

Christophe Séguéla (coach de l’UCF) : « C’est une défaite logique. On a bien essayé de faire des choses, mais on n’a pas bien su les terminer, souvent par manque de lucidité. Des petits détails auraient pu nous mettre plus dans la facilité, mais voilà, on n’a justement pas fait les efforts nécessaires sur ces petits détails. »

Rémi Rezagui (coach de l’USL) : « En toute honnêteté, je ne suis pas certain qu’on mérite le match, mais je suis tellement fier de ce qu’ont fait les gars sur le courage, l’abnégation et la volonté, face à ce qu’a présenté l’UCF, que je me dis finalement qu’on n’a rien volé. Les joueurs se sont récompensé sur le travail de préparation, mais ils ont aussi récompensé tout un club. »