L’Isle mal récompensée de sa première période
Rugby XV – Amateurs – Promotion honneur.
À L’Isle-en-Dodon, L’Isle bat Sainte-Foy-de-Peyrolières 23 à 17
Mi-temps 20 à 7
Pour l’Isle : 2E Delpech, Sylvestrini. 3P et 2T Ribet.
Pour Sainte-Foy : 2E, 2T, 1P.
L’Isle en Dodon : Delpech ; Ribet ; Arrieu ; Cortès ; Sylvestrini ; Bouche (o) ; Janotto (m) ; Gilibert ; Zanandréa ; Sottom ; Durrieu ; Marrou ; Loupsens ; Bolle ; Suzes. Sur le banc : Tourou ; Rezagui ; Bénazet ; Limouzin ; Suderie ; Sainte-Livrade ; Lafforgue. Carton rouge : Marrou.
Croisé samedi matin dans un tout autre contexte que les abords d’un stade de rugby – il assumait son rôle de maire de Labastide-Paumès lors de l’élection du nouveau président de la 5C-, Gabriel Charlas, le président de l’U.S.L, n’en pensait pas moins au match qui attendait ses troupes dimanche. Les rencontres entre L’Isle et Sainte-Foy ont toujours été un rude combat, souvent indécis, à l’instar de la joute qui opposât les deux formations, la saison dernière, en finale du championnat des Pyrénées de 1e série. «Ce qui nous rendrait service, c’est que dans le même temps, Cazères batte le Paréage». Le président ciel et blanc ne croyait pas si bien dire. L’USL s’est imposée contre des voisins Foyens pour qui le point du bonus défensif peut être décisif en fin de saison ; mais le Paréage s’est incliné aux capucins de Cazères sans prendre le moindre point ; et même l’Arize, 3e de la poule, a perdu à Lézat. Bref, une victoire tout bénef pour les hommes du duo Olivier Charlas/Jérôme Suderie qui comptent désormais 5 points d’avance sur un nouveau dauphin du nom de Lézat. Le Paréage est à 8 points, l’Arize à 9 et Saint-Lys à 10. Quant au match, Olivier Charlas, le mentor des avants ciel et blanc, regrette quelques points oubliés en 1e mi-temps «Nous aurions dû davantage scorer en première mi-temps. Nous avons tenu le ballon 40 minutes. Mais nous les laissons revenir sur une faute d’inattention ; l’arbitre nous refuse un essai sur groupé-pénétrant qui, je pense, y était ; et nous oublions d’en marquer un autre. En seconde mi-temps, c’est un peu plus compliqué parce que l’adversaire s’accroche et que nous perdons du monde devant ; mais nous n’avons pas été inquiétés».