Les bonnes recettes de L’Isle-en-Dodon

Article publié par La Dépêche du Midi le

Fédérale 3, L’Isle-en-Dodon

Aurélien Cortès, le couteau suisse des trois-quarts l’Islois. DDM, Jacques Coustère
L’essentielLe club commingeois, promu en Fédérale 3 en 2019, parvient à tenir sa place en s’appuyant sur la formation et l’esprit convivial au sein du club.

« L » comme L’Isle-en-Dodon, Lombez, L’Isle-Jourdain… Aux confins gascons du Comminges, la proximité, aussi bien onomastique que géographique, incite très volontiers à évoquer le sacro-saint modèle formateur gersois. Chaque dimanche, les flots de la Save sont portés à ébullition dans le paisible village de 1800 âmes.

« C’est vrai, nous évoluons dans le même état d’esprit que nos voisins », confirme Vincent Despis, le coprésident lislois venu naguère au rugby sur les conseils de Claude Labatut en personne et forcément très sensible à l’engouement suscité de décennie en décennie par le ballon ovale.

Esprit convivial et familial

150 licenciés environ tout compris, 200 cartes d’abonnés, une moyenne haute au stade Marius-Campguilhem, la rencontre face à Gimont, en 2019-2020, s’étant déroulée devant plus de 1000 spectateurs : « C’était notre première saison en Fédérale 3 », se souvient celui dont Guillaume Arcidet est le colistier. Un encadrement qui, avec 200 000 euros de budget, entend bien ne pas faire la moindre folie. « Nous privilégions les valeurs d’un club plus que centenaire à un recrutement de mercenaires, si nous ne nous appuyons pas sur ce côté familial et convivial, nous n’existons plus ! »

Le groupe fanion copiloté par Bruno Cot et Olivier Charlas en constitue tout naturellement la vitrine principale. Il se comporte plutôt bien dans l’ensemble même si la défaite pour le moins frustrante au profit de Ger/ Séron – Bédeille, samedi dernier, compromet en partie les chances de participer à la phase finale, objectif avoué des dirigeants.

Ph.A.