ADMR et centre de soins main dans la main
L’association ADMR du canton de L’Isle-en-Dodon et le centre de soins ont tenu dernièrement leur assemblée générale annuelle. Thérèse Briol a rendu hommage à Guy Tolou, décédé brutalement en ce début d’année. «C’était plus qu’un collaborateur, c’était aussi un ami. Nous avons voulu poursuivre la démarche de certification qu’il avait commencée avec Cathy, salariée en charge de la qualité, elle-même en maladie depuis plusieurs mois. Heureusement, de nouveaux bénévoles se sont impliqués et ensemble, nous avons relevé le défi». Suite à l’audit externe du 26 mai, l’ADMR du canton de L’Isle-en-Dodon a été reconnue certifiée NF Service, service aux personnes à domicile, délivrée pour ses deux secteurs d’activité : service d’aide à domicile et le service de soins infirmiers à domicile. «Cette certification est le résultat du travail de tous : des salariées qui, pour la quasi-totalité, assurent avec compétence leur travail auprès des divers clients. Le personnel administratif et les infirmières responsables des services, l’équipe de bénévoles qui s’est répartie les taches administratives de Cathy et travaille en binôme avec Clody, Jeanine et Sylvette. La certification nous oblige à rester dans une démarche d’amélioration. Quelques pistes ont été lancées, en particulier le contrôle inopiné des salariées et la gestion des remplacements. Le rapport financier positif pour l’ensemble de l’ADMR est le reflet d’une gestion saine et rigoureuse comme l’atteste Monsieur Bergès commissaire aux comptes. Une analyse détaillée du prix de revient d’une heure d’aide à domicile fait ressortir le poids important de la charge salariale qui s’élève à 17 € de l’heure, au-dessus de la moyenne départementale et les frais de déplacement 1,10 € au niveau de la moyenne départementale. L’ADMR de L’Isle-en-Dodon a donc beaucoup de personnel qualifié. Quant aux déplacements, ils restent dans une bonne moyenne. Notre priorité reste la réponse aux besoins de toutes les familles, même de celles qui sont isolées dans des petits villages des coteaux, plus encore parce qu’elles sont isolées» a souligné Thérèse Briol.