La question du marché au cœur des débats
Le marché du samedi faisait partie des questions diverses évoquées lors du dernier conseil municipal. Denis Caussé, conseiller municipal, a interpellé l’assemblée au sujet du «marché qui se meurt» et a invité les responsables à agir tout d’abord en ouvrant la halle. Michel Fréchou, conseiller, a expliqué que des lotos y étaient organisés très régulièrement et que, de fait, elle ne pouvait pas être libérée chaque samedi. Guy Lasserre, 4e adjoint, a rappelé qu’aucune salle ne permettait d’accueillir les lotos mis à part la halle et que les associations avaient besoin d’organiser ces manifestations pour perdurer. Jean-Louis Brousse, conseiller municipal, a précisé que la salle polyvalente pouvait largement accueillir ce genre de manifestations.
Un marché à thème
Guy Lasserre a indiqué que le sol de la salle en question devait être protégé. Il a reconnu que le marché se mourrait un peu et a exposé son idée d’organiser des marchés à thème tous les deux ou trois mois tout en convenant que c’était difficile à mettre en place. Il a expliqué que tous les marchés de la région Toulousaine rencontraient ce genre de difficultés. Marie-José Baurès, 3e adjointe, a demandé s’il ne fallait pas réunir la commission des marchés et Guy Lasserre a précisé qu’elle avait été réunie le 18 novembre dernier. Loïc le Roux de Bretagne, 2e adjoint, a expliqué que la 5C avait mandaté le bureau d’études AID Observatoire pour la réalisation d’une étude stratégique de revitalisation des centres bourgs. Elle porte sur les cinq centralités du territoire, à savoir Saint-Gaudens, Boulogne-sur-Gesse, Montréjeau, L’Isle-en-Dodon et Aurignac.
L’objectif est de réaliser un objectif partagé présentant les atouts et les faiblesses de nos centres bourgs : vacances commerciales, dégradations paysagères du centre urbain, délaissement des habitats… L’étude priorisera pour deux tiers les grands enjeux du territoire et détaillera un programme d’actions qui permettra de répondre à ces problématiques. Certaines actions pourront être portées par la communauté ou par les communes.
L’étude est évaluée à 26 000 € HT. Un diagnostic est en cours et un programme d’actions est prévu de février à juin 2018. Guy Lasserre a dit entendre la nécessité de laisser la halle ouverte et d’organiser des manifestations avec les associations une fois par mois et a rappelé la difficulté pour mobiliser le milieu associatif et trouver des bénévoles. Une affiliation au syndicat des marchés de France est en cours.