L’éco-vannerie selon Val et Jeannot

Val le lutin malin et Jeannot le nomade font de l’éco-vannerie. Et ils le font plutôt bien. Présent lors d’une foire artisanale qui se déroulait il y a peu dans le canton, Jeannot explique : «Nous étions en invalidité tous les deux, nous avions beaucoup de temps libre. L’éco-vannerie est une vraie passion. On s’est lancé dedans depuis 1 an et demi. C’est un art qui vient des pays de l’Est, ça nous a tellement plu qu’on a plongé dedans». Tous deux réalisent avec talent des objets du quotidien avec des feuilles de papier journal. Il suffit d’une bande de papier que l’on roule sur une aiguille à tricoter. Jeannot joint le geste à la parole avec technique et juste un point de colle. Le temps de poser une question, la réponse est là, sous les yeux du visiteur. «Après on teinte, tout est verni avec du vernis scolaire» précise-t-il.

Des paniers étonnants, des chapeaux de lutin, des corbeilles cœur naissent. Il faut environ 6 à 7 heures de travail pour réaliser ces dernières. «Eco dans le sens économique, écologique, avec tout ce qui est jeté à l’heure actuelle. On recycle surtout, c’est dans ce but-là», souligne Jeannot. Derrière ces étonnants objets offerts aux yeux des visiteurs se cachent des boîtes de conserve, des bourriches à huîtres jetées par milliers chaque Noël, des cageots à clémentines, c’est toujours du recyclage. «On fabrique tout, même le présentoir c’est moi qui l’ai fait» plaisante Jeannot. Les chapeaux et les cœurs sont confectionnés par Val. Des perles en papier aussi, pour orner leurs créations.

Tous deux font des marchés et des foires. Des boîtes à mouchoirs, à courrier, des cœurs que l’on accroche pour Noël, des cabanes à oiseaux, tout ça a un certain succès. Il y a même un abat-jour d’une lampe sauvée de la poubelle. Les tarifs vont de 2 € à 40 €, de quoi contenter toutes les bourses. Ils organisent également des ateliers et des stages.

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