Les églises et les chapelles du canton en miniature
À L’Isle-en-Dodon, tout le monde connaît Michel Fréchou, surnommé Mimi et sa gentillesse légendaire. Mais ce que l’on sait moins, c’est sa passion pour les églises et son don à travailler le bois.
Le canton recèle de magnifiques édifices religieux, des trésors parfois bien cachés au cœur des coteaux. Lors des derniers travaux de l’église Saint-Adrien, Michel Fréchou a réalisé patiemment de ses mains une exposition pour les dévoiler, et qui est offerte aux yeux des visiteurs dès leur entrée dans l’église.
24 églises et trois chapelles
«C’est une passion que j’ai, quand je vais quelque part, il me faut visiter en premier les églises», confie-t-il. «Et là, j’ai eu l’idée de réaliser sur un plan, toutes les églises du canton et les chapelles également. Il y a vingt-quatre églises et trois chapelles : Saint-Frajou, Saint-Pierre, Saint-Roch et il y avait aussi la chapelle de Puymaurin qui est devenue une église, sans oublier Saint-Pé d’Arès bien sûr». Les vingt-huit édifices religieux du canton sont ainsi immortalisés. Il a mis presque une année entière pour réaliser cette exposition. «Il m’a d’abord fallu faire le tour du canton, prendre en photo les églises, bien regarder les détails. On m’a même demandé cette expo pour la foire expo du Fousseret et j’ai accepté car c’était surtout pour faire parler du canton de L’Isle-en-Dodon. Je me suis rendu compte, lors de la messe le dimanche matin ou lors des visites, que les gens regardaient attentivement cette exposition et se disaient : «Tiens, elle est jolie cette église-là, je ne la connais pas, je vais aller la visiter»».
Ancien menuisier
Menuisier de métier, son cap en poche, après trois ans dans le bâtiment à Toulouse, Michel Fréchou a travaillé durant trente-cinq ans chez les meubles Carsalade à L’Isle-en-Dodon. Passionné, il a vraiment voulu personnaliser les églises du canton et lorsque les visiteurs rentrent dans la magnifique église Saint-Adrien, ils peuvent découvrir les autres églises grâce à cette expo réalisée par les mains de Michel et surtout aller les voir. «C’était mon but, c’est incroyable le nombre de personnes qui viennent visiter l’église Saint-Adrien alors, du coup, ils voient les autres et vont les découvrir. C’est ma passion».