L’Isle-en-Dodon au métier

Article publié par La Dépêche du Midi le

Fédérale 3, Cazères, L’Isle-en-Dodon

Solide en mêlée, Antoine Raulet tient aussi sa place dans l’affrontement. DDM, Philippe Granger
Philippe Granger

L’ESSENTIEL

C’est un vrai match de bas de tableau qu’ont offert deux équipes en difficulté. L’une pourtant dans le ventre mou du classement n’a produit que quelques bribes d’un rugby mal réglé et hésitant malgré un net avantage de puissance devant. L’autre, tout aussi balbutiante, entreprenante mais manquant de cohérence et de continuité au moment des choix.

Finalement, la rencontre s’est éternisée en longueur, n’arrivant pas à passionner un public venu en nombre. Rien ou presque à se mettre sous la dent avant que ne soient apportés les citrons et la seconde mi-temps semble partir sur le même rythme. Tessadri réveille le stade en interceptant une attaque trop lente et à plat des visiteurs. Deux minutes plus tard, ce même Tessadri contre un dégagement du torse, la voie est libre mais le geste malhabile coupe son élan. Peut-être le vrai tournant du match. À l’expérience, les Lislois reviendront occuper le bon côté du terrain. Belmonte et Courrèges les récompensent. L’UCF aura bien la balle de match à la 80e, mais le pied de Cruzel tremblera encore des 40m en coin.

LES HOMMES

Les avants de l’UCF ont relevé le défi qui leur était proposé, en arrivant à contrarier l’adversaire là où celui-ci ne les attendait pas forcément. Le jeune droitier Antoine Raulet a fait passer une rude après-midi à son vis-à-vis, alors que Bellini, N. Dutrain et Imbard montraient beaucoup d’appétit. Les quelques éclairs de T. Tessadri n’ont pas été suffisants pour sortir l’UCF du piège. Le pack de l’USL a retrouvé des couleurs et son guide, le surpuissant Gilibert. V. Turrou et Coumes l’ont aidé à donner l’avancée nécessaire à leurs partenaires. Derrière, heureusement il y avait la botte précise de Courrèges (17 points).

ILS ONT DIT

Christophe Séguéla (coach UCF) : « On a toujours ce même problème de manque de capital confiance qui nous fait commettre à chaque fois les mêmes erreurs. Le facteur chance ne nous est toujours pas favorable, aujourd’hui, il a choisi le camp d’une équipe qui n’a pas plus joué que nous. Il faut rester positif, ça finira par tourner. »

Fabrice Ferrié (co-président UCF) : « L’implication des joueurs a correspondu à ce qui était attendu, ils sont à féliciter pour ça, mais il faut aussi arriver à gommer ces erreurs qui reviennent et qui sont liées au stress et à l’inexpérience. »